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Les origines du chien

Origine des canidés



L'apparition des premiers canidés est très antérieure à celle du loup.

Les premiers mammifères qui étaient des herbivores seraient apparus il y a près de 200 millions d'années de cela, les premiers carnivores, environ 100 millions d'années et les premiers canidés auraient vu le jour il y a 40 à 50 millions d'années.

Les découvertes archéologiques ont permis de mettre en évidence des animaux qui sont considérés comme des canidés primitifs et vivaient il y a environ 40 millions d'années.

Là encore, les hypothèses émises ne font pas l'unanimité.


Deux espèces de mammifères carnivores dont la morphologie (petite taille, museau allongé) évoque plus une civette ou un raton laveur qu'un véritable canidé sont en effet proposées comme étant les ancêtres directs de nos canidés actuels : Cynodictis qui a été retrouvé en Europe et en Amérique du nord a vécu pendant l’Eocène inférieur (de 37 à 34 millions d’années). Hesperocyon gregarius qui a vécu pendant la période ayant succédé à l'éocène, l'oligocène, n'a été retrouvé qu'en Amérique du nord qu'il aurait peuplé pendant 4 millions d'années.

A la différence des canidés qui vivent au sol, ces 2 animaux étaient arboricoles ; ils avaient en revanche une dentition qui est très proche de celle des canidés.

Plus récemment, c'est-à-dire pendant la fin de la période du Miocène, il y a 5 à 10 millions d'années de cela, est apparu un carnivore appelé Tomarcus qui est considéré comme le premier canidé moderne.

Après cette période, La famille des canidés se serait diversifiée et les 33 à 35 espèces de canidés (selon les sources) qui peuplent aujourd'hui le globe seraient donc toutes les descendantes de cet animal.

Des mouvements migratoires pas toujours bien compris ont abouti à la colonisation progressive de tous les continents exceptés l'Antarctique et l'Océanie (des canidés, les dingos, sont présents dans cette dernière région mais leur arrivée serait due à l'homme).

En l'état actuel des connaissances, il est donc difficile de savoir si les canidés sont originaires de l'Ancien et/ou du Nouveau Monde.

Un des résultats de cette diversification des canidés est l'apparition il y a 1 à 2 millions d'années de l'ancêtre du loup. Celui du loup en Europe serait Canis etruscus, le chien étrusque. Canis lupus (le loup actuel) serait apparu vers la fin du Pléistocène inférieur, il y a environ 600 000 ans.





Il est établi que l’ancêtre du chien est le loup gris.

Cependant, l’origine de la domestication du chien ainsi que son apparition restent encore mystérieuses sur bien des aspects.

Comprendre le chien, c’est aussi comprendre tout ce qui le sépare du loup. Entre chiens et loups, il y a l’homme qui au fil des millénaires à retirer de son milieu sauvage une espèce, pour l’intégrer à son mode d’existence.

Au cours du processus de la domestication, le chien s’est progressivement écarté de ses conditions de vie initiale. Une grande partie des composantes comportementales qui trouvaient une finalité de survie dans un milieu sauvage, se sont effacées ou déplacées vers d’autres fins, pour vivre avec l’homme.


L’organisation des séquences comportementales complètes et fonctionnelles de l’adulte sauvage, s’est désorganisée chez le chien via des modifications au cours du développement, assurant la connexion de patterns comportementaux adultes et juvéniles selon de nouveaux schémas adaptés aux relations humaines.

Dans un sempiternel mouvement, la pression de sélection se déplaça des conditions de survie en milieu naturel vers une sélection dite artificielle, agencée par le désir de l’homme de modeler une espèce selon ses propres fins. (Chasse, protection des troupeaux...)

De ce désir aux multiples facettes, c’est une population canine aux caractéristiques morphologiques et comportementales incroyablement diversifiées qui s’est formée.

Certes, elle s’est vu engendrer des êtres, perdant un grand nombre des caractéristiques propres à leurs ancêtres, altérant parfois leurs qualités de vie ou empêchant une survie autonome. (début de dépendance envers l’homme)

Elle a aussi affecté les capacités de communication et d’organisation sociale entre chiens, en modifiant les signaux de communication, moins complexes et différenciés que chez le loup. Mais au cours de cette sélection artificielle, il y eut toujours une adaptation du chien à son environnement, c'est- à-dire l’homme.

Le chien n’est plus un loup, il est devenu autre chose.

Au-delà des visions purement utilitaires ou esthétiques, c’est une toute autre qualité relationnelle qui s’est réalisée à travers l’établissement de liens sociaux entre un homme et son chien.

Ce que le chien a perdu dans une communication intraspécifique, il l’a gagné dans un autre système d’échange, dans sa capacité à interagir avec l’homme.

Cet échange serait un point essentiel pour lui assurer un développement comportemental harmonieux.




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